jeudi 21 novembre 2013

6 ans

6 ans bientôt... 6 ans le 26 novembre. 6 ans que chaque matin je me lève en me disant que j'ai de la chance. Et oui on est un vieux couple maintenant. 6 ans d'amour, d'amitié aussi, de projets, de rêves. 6 ans qu'on se supporte. 6 ans de rires de coup de gueule parce que bon... je suis pas facile à vivre tout les jours mais lui non plus! 6 ans... c'est passé si vite. 3 ans qu'on habite ensemble, 2 gros chats râleurs,1 chien en "intérim". Des projets bébé et mariage en attente... Pas trop vite. Si ça va trop vite j'ai peur. Je peux pas aller vite. Je fuis si on va trop vite. Alors il s'est adapté à mon rythme. Et chaque jour je le remercie pour tout ça. Il m'attend patiemment. Il attend que je franchisse chaque étape à mon rythme. Que je ne sois plus une enfant pour qu'on en fasse un. Que je ne sois plus la fifille a mes parents pour qu'on se marie. Que je sois prête à vivre pour moi un peu pour qu'on puisse être un vrai "nous" devant la loi. 6 ans qu'il m'accompagne a travers tout. Le décès de mon grand père, le deuil de mon enfance, la séparation violente d'avec mon frère, la perte de cette complicité enfantine, la séparation de mes parents et tout ce qui en résulte. Il vient avec moi chez ma grand mère il accepte de passer au second plan quand j'en ai besoin.  Il s'occupe de moi tout le temps même si je dis le contraire. C'est un homme merveilleux, c'est mon homme je l'aime plus que tout au monde et je veux le dire à tout le monde. Même à ceux qui s'en moque.
Sans lui je ne sais pas ou j'en serais aujourd'hui. Je ne sais pas si je serais aussi heureuse qu'aujourd'hui. J'étais perdue je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. J'étais pas malheureuse pour autant mais je ne savais pas ou aller. Et il m'a laissé le temps et la possibilité de chercher ce que j'aimais et surtout de l'assumer pleinement. Et il me laisse être moi même si ça implique pas mal de dégâts. Bordélique, colérique, gourmande, gaga de mes chats...
Je t'aime mon homme à moi


vendredi 6 septembre 2013

"Mais qu'est ce que tu va faire aprés?"

Vous en connaissez beaucoup vous des métiers ou tout peut arriver?    
Alors ça c'est une question que j'entends souvent... les parents qui viennent chercher leurs enfants au centre et qui gentiment s’inquiètent de mon avenir. Les amis qui ne comprennent pas mon choix.

Alors oui une fois pour toute je suis animatrice. Jusqu'au bout des ongles. Même quand je suis en vacances, même quand je suis dans le métro. Quand je vois un enfant c'est plus fort que moi il faut que je lui propose de faire quelque chose avec moi, de faire un jeu. Et j'aime ça. Je me sens pas obligée par le regard des gens. Pour le moment j'arrive à vivre de ma passion. C'est pas facile de jongler avec les horaires décalés mais on s'accroche. Mon métier c'est de changer. Tout les jours c'est différent. Un rien peut tout chambouler. Un nuage peut tout faire s'écrouler. Mais j'aime ça j'aime cet imprévu. 

Je pourrais pas toute ma vie vivre de ma passion. J'en suis consciente depuis peu. Et ça fait mal parce que le matin quand je me lève je me dis "chouette je vais faire ça aujourd'hui!" et j'y vais, je suis heureuse. Même si j'ai que 3h de sommeil dans les pattes. Même si j'ai mal à la tête. Et quand je vois à la fin de la journée leurs visages, quand j'entends leurs rires je me dis que j'ai réussi. Que je suis à ma place. 

Alors c'est sur vivre avec un contrat précaire de 20h/semaine, devoir fournir un garant à chaque occasion,être décrédibilisé à chaque fois ça fait pas du bien on va pas se mentir. Mais une passion ça se discute pas. 

Plus tard, quand je serais enfin grande, je ferais peut être autre chose plus dans la direction, dans l'administratif. Mais je sais que ces petites bouilles, ce bordel sans nom, cette agitation constante et l'imprévu permanent ça me manquera.

jeudi 5 septembre 2013

Famille quand tu nous tiens...

Ah ma famille...
A la base c'est un cercle restreint. Personne n'y entre. Y'a mon Papi et ma Mamie. Bien sur mes parents, mon frère tant admiré et ma sœur si petite. Y'a mon Tonton Rico et ma Tata Zabou. Et mes deux cousins adorés qui sont plus des frères et sœurs que des cousins. Et puis y'a Gérard et Arlette les grands parents de mes cousins. Et mon Tonton Jean que j'aime tant, le frère de ma Mamie.
Y'a aussi ma cousine Laurie, sa sœur Manon et leurs parents Arnaud et Valérie.

Et puis d'un coup la vie m'a offert une famille XXL. Qui prend toute la place disponible dans ma vie. Tout ce qui reste de place dans mon cœur. Une tornade, un ouragan de "tonton" de "tata" de "cousin" et de "cousine" pour moi qui suis habituée à ma famille de 15! L'homme de ma vie est arrivé avec dans ses bagages une famille nombreuse. Mais vraiment. Y'a Marie Claude la meilleure des belles mères. Toujours là quand il faut toujours le mot qu'il faut. Y'a Julien, mon juju, mon beau frère qui a tout juste 2 semaines d'écart avec moi. Y'a mon Adrien qui du haut de ses 14 ans croit jouer au dur. Y'a Aurore ma puce, ma pépétte, ma petite quiche qui, à 12 ans, est contente de voir arriver une fille dans sa famille. Et y'a mon Paul encore tout petit du haut de ses 10 ans, un petit garçon câlin, scotché à sa maman. A peine le temps d'apprivoiser ce petit monde que débarque Emilie ma belle-cousine. Avec ses parents et son frére. Et puis Tatie Patou, qui insiste des la première minute pour que je lui dise "tu" et "tatie", avec les 5 garçons. Et puis et puis.... en tout 26 cousins-cousines qui gravitent... et beaucoup de "tonton" et "tata"

Et oui c'est fatiguant de vouloir pouvoir accorder de l'attention à tout ce monde. Oui mais moi j'aime cette vie.

Alors oui je râle, je me plains mais pour rien au monde je ne changerais ça. Rien.

<3

vendredi 26 juillet 2013

14 janvier 2010. Tu es parti. En un instant. Toutes les lumiéres de ma vie se sont éteintes. Cette nuit la je me suis reveillée en pleurs et en panique sans faire le lien. Y'a eu des moments sympa depuis ton départ mais la vie a perdu en saveurs. Ton absence me fait tellement mal que, même si ça fait presque 4 ans maintenant, je pleure en parlant de toi. J'ai tellement mal que j'ai l'impression d'étouffer. Je m'en remet pas tu sais. Je le montre pas, faut être fort dans notre famille. Faut que je sois forte pour pouvoir épauler ma Minette. Parce que tu sais pour moi ça a été la fin d'un monde,  la fin de l'enfance, de l'innocence mais pour elle ça a été la fin de son monde...
Sans toi rien n'est plus pareil. C'est la débandade chez moi. Tout a explosé. Si tu avais été la qui sait ce qui se serait passé. Tu me manques a chaque instant. A qui confier mes malheurs? Qui appeler quand je suis révoltée? Vers qui me tourner pour connaitre le nom d'une plante, de la moindre petite fleur?
Ta force, ton courage, ta volonté, ta gentillesse et l'amour que tu me portais me manqueront toute ma vie.